Témoignage de Mélanie

Mélanie est inspecteur corporel aux Assurances du Crédit Mutuel.

En quoi consiste votre activité d’inspecteur corporel ?

Un inspecteur régleur corporel est avant tout sur le terrain, en charge de l’accompagnement des victimes. A cela s’ajoute un rôle d’information. Enfin, c’est l’inspecteur qui transige l’indemnisation qui va revenir au blessé - ce qui explique le mot de « régleur », à comprendre dans le sens de payeur. Nous intervenons principalement dans les dossiers d’accidentés de la route ou de personnes qui ont subi des préjudices suite à un accident dans le cadre de leur vie privée, qui engage ou non la responsabilité d’un tiers.
Mais il peut également s’agir de circonstances dramatiques très particulières, les victimes d’attentats, notamment.

Comment organisez-vous votre travail ?

Chaque dossier commence par un travail de préparation administrative qui se déroule au domicile de chaque inspecteur, de la prise des rendez-vous à la préparation des dossiers. Mais le plus important pour nous se déroule sur le terrain, au domicile de nos assurés.
La visite nous permet d’avoir un premier contact avec la victime, de lui communiquer les informations et les conseils utiles pour elle : cette visite constitue vraiment le point d’accroche de notre fonction, et nous prenons le temps nécessaire pour les écouter.
Nous nous rendons également dans les cabinets des avocats et dans les cabinets médicaux pour assister aux expertises médicales. Il convient ensuite de retranscrire ce qui a été fait lors de nos interventions : nous rédigeons notre rapport chez nous. Enfin, nous arrivons à la transaction avec la victime ou son mandataire.

La finalité de notre fonction, c’est d’aboutir au règlement du préjudice corporel subi par la victime. Tout ce travail se fait en étroite collaboration avec les gestionnaires, puisqu’ils nous adressent les missions.

Travaillez-vous davantage chez vous que sur le terrain ?

Traditionnellement, le rythme naturel d’un inspecteur corporel est de deux jours de bureau pour trois jours de terrain. Chaque inspecteur est évidemment libre de s’organiser comme il l’entend, mais nous mettons un point d’honneur à aller au maximum chez nos assurés.
Nous avons un rôle de soutien technique mais surtout moral grâce à notre écoute, nos conseils et notre accompagnement.
Au-delà de ces activités, je me rends au siège des Assurances du Crédit Mutuel toutes les six à huit semaines pour une réunion entre tous les inspecteurs du territoire national : ceci permet d’échanger des points de vue et de faire le point sur les dernières jurisprudences. Nous travaillons donc soit en télétravail, soit sur le terrain. Pour autant, même si notre poste n’est pas sédentaire, nous sommes tous salariés des Assurances du Crédit Mutuel.

Quel est le parcours à suivre pour devenir inspecteur corporel aux Assurances du Crédit Mutuel ?

Il n’existe pas de parcours type. Mais notre métier nécessite une parfaite connaissance de nos contrats d’assurance et de la législation applicable en matière d’indemnisation corporelle.
Pour ma part, j’ai débuté à la gestion des sinistres corporels mixtes. J’ai d’abord été gestionnaire dans une équipe corporelle généraliste, où je m’occupais aussi bien de dossiers sur les accidents de la route que de multirisques habitation ou des contrats de garantie des accidents de la vie.
Ensuite, je me suis spécialisée dans la gestion des accidents corporels graves pour lesquels j’ai intégré une équipe spécifique. Ce sont des dossiers très lourds, non seulement parce que nous gérons des engagements importants pour la compagnie, mais surtout car ils sont humainement très forts.
Et ensuite, j’ai intégré l’inspection. C’est un parcours classique parce qu’il permet de se former pour pouvoir exercer son métier d’inspecteur de manière sereine.

Personnellement, c’était une vocation depuis le départ. Et les Assurances du Crédit Mutuel m’ont permis d’y parvenir en me laissant intégrer les différentes équipes pour me former. J’ai donc bénéficié d’une évolution interne vers le métier que je voulais exercer.

Nous avons un rôle de soutien technique mais surtout moral grâce à notre écoute, nos conseils et notre accompagnement.

Au-delà de sa dimension technique forte, quelle place occupe l’humain dans votre activité quotidienne ?

L’humain est au centre de notre métier et occupe une place primordiale. Parce qu’il ne faut pas oublier que les victimes sont touchées dans leur chair et qu’elles nous accordent leur confiance pour que nous menions à bien leur dossier d’indemnisation.
A nous de leur apporter des solutions concrètes, aussi rapides que possible, pour leur faciliter la vie. Un accident, c’est toujours une période très compliquée à gérer. Nous sommes souvent amenés à rencontrer des personnes lourdement touchées, diminuées, et notre rôle est alors de les rassurer, de les accompagner et de leur apporter tout le soutien nécessaire, tant sur le plan humain que sur le plan administratif puisqu’on va essayer de faire le lien avec les organismes impliqués dans le processus d’indemnisation.

Quelles sont les valeurs nécessaires pour être inspecteur corporel aux Assurances du Crédit Mutuel ? Est-ce différent que l’être ailleurs ?

Pour ma part, ayant toujours travaillé pour les Assurances du Crédit Mutuel, les valeurs qui m’ont fait choisir cette compagnie sont toujours d’actualité. Et c’est extrêmement important pour moi.
On exerce un métier en relation avec la personne humaine, donc les valeurs que sont l’écoute, l’empathie, l’humilité, la réactivité, l’équité, l’organisation et le bon sens sont évidemment fondamentales. Cela fait vraiment partie de cette vision mutualiste que véhicule le Crédit Mutuel. On le ressent au quotidien lors de nos visites aux assurés.
D’une part, il y a la satisfaction de l’assuré de voir arriver quelqu’un chez lui : il a le sentiment d’avoir été pris en considération et d’avoir un interlocuteur. Tout ceci constitue le fondement des Assurances du Crédit Mutuel, avec ces valeurs mutualistes très présentes, de même que cette volonté d’être justes dans les indemnités versées.

Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir travailler en accord avec mes convictions personnelles et d’avoir à chaque dossier la conviction d’avoir servi la juste indemnisation à notre assuré victime.

Y a-t-il un dossier qui vous a particulièrement marqué, pour lequel vous avez été fière d’exercer votre mission ?

Secret professionnel oblige, je ne peux pas évoquer de dossier en particulier. Dans tous les cas de figure, les dossiers vont toujours être traités avec rigueur, respect et empathie. Et la satisfaction des assurés reste notre priorité. Maintenant, ce qui me satisfait à titre personnel, ce sont des choses très simples.
A la fin d’un entretien avec une victime, une simple poignée de mains, un regard, un sourire, et je vais avoir l’impression que mon intervention a été utile. Et ça me suffit pour me dire que je suis contente d’être intervenue. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir travailler en accord avec mes convictions personnelles et d’avoir à chaque dossier la conviction d’avoir servi la juste indemnisation à notre assuré victime.